Veiller à l'arrosage Le sol doit être toujours frais, y compris en été. « L'arrosage est vital. Il ne faut pas croire que le laurier résiste très longtemps à la sécheresse. » Arrosez au pied des plantes, n'aspergez pas les feuilles, veillez à ce que l'aspersion du gazon ne les atteigne pas. L'humidité sur le feuillage favorise le développement des maladies. Le laurier ayant un feuillage persistant, il a besoin d'eau toute l'année. En hiver, l'arrosage sera modéré mais régulier, notamment pour les plantes en pot. Le laurier-rose est « gourmand », cependant, « l'engrais ne devra pas apporter trop d'azote, ce qui entraînerait un trop grand développement du feuillage, mais comporter une bonne dose de potasse pour favoriser le fleurissement (NPK, type 10. 10. 30. ) ». On fertilisera deux fois par an: au printemps, après les gelées, et début juillet. Protéger du froid En hiver, si la température s'annonce inférieure à -2 °C il faudra protéger la plante du froid. En pleine terre, pour protéger les racines, on utilisera sur le sol le paillage ou un non-tissé, style voile d'hivernage (P17).
Pour les jeunes branches, pincer le bout de leurs tiges favorisera leur ramification. Par ailleurs, arrosez vos plantes avec de l'engrais liquide tous les dix jours. Si cela doit être fait abondamment durant les journées très chaudes et sèches, il faut le limiter pendant l'automne, en évitant de mouiller ses feuilles durant le travail. Maladies et parasites Il se pourrait que certains insectes nuisibles comme des cochenilles, des pucerons ou des thrips peuvent dévorer votre joli laurier rose. Dans le cas des pucerons, ils marquent l'existence de nids de fourmis, car ces dernières adorent les élever. Pour défendre vos plantes de ces parasites, élevez des prédateurs naturels dans votre jardin, quelques coccinelles feront par exemple l'affaire. Il peut aussi arriver que votre plante soit affectée par la pourriture, le chancre… Pour la soigner, il suffit de couper les parties endommagées pour ensuite les brûler.